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Territoire Habitats

Habitats

Habitats

Le lac Saint-Pierre et sa plaine inondable sont un milieu d’une richesse faunique et floristique inestimable en plein cœur du Québec habité. Les îles aux Castors et du Mitan constituent un microcosme de la région et comptent à leur actif 245 espèces d’oiseaux, 39 espèces de poissons, 20 espèces de mammifères, huit espèces d’amphibiens et quatre espèces de reptiles. Le secret derrière ce nombre élevé d’espèces? La diversité des habitats!

La plupart des milieux humides typiques du lac Saint-Pierre et de sa plaine inondable sont présents sur les îles aux Castors et du Mitan : l’herbier aquatique, le marais, la prairie humide, le marécage arbustif et le marécage arborescent. On retrouve également, dans les milieux terrestres, un habitat anthropique : la prairie agricole. Finalement, l’île de la Commune compte deux autres habitats qui attirent eux aussi une faune particulière et qui complètent cette mosaïque, soit les pâturages et les cultures annuelles.

Si les milieux humides en général se caractérisent tous par la présence plus ou moins importante d’eau, une légère variation de la topographie, du ruissellement et du drainage peut engendrer d’importantes différences dans la structure de la végétation d’un milieu. Sur le territoire s’ajoute également l’interrelation dynamique entre le fleuve Saint-Laurent et sa plaine inondable. Tous ces facteurs contribuent à créer des habitats variés qui contiennent une grande diversité de niches écologiques exploitées par la faune et la flore.

Explorez les six principaux habitats des îles aux Castors et du Mitan et découvrez leur flore et leur faune.

L’herbier aquatique

L’herbier aquatique

En avril, dès le retrait des glaces, le fuligule à collier forme des flottilles qui se déplacent avec détermination dans les secteurs d’eau libre du grand marais séparant l’île de la Commune des îles aux Castors et du Mitan. Le bec bleu orné d’un anneau blanc et la tête aux reflets violacés du mâle tranchent avec la végétation encore endormie. Les fuligules plongent un à un dans l’herbier aquatique pour restaurer les réserves d’énergie qui leur permettront de poursuivre leur migration vers les lacs de la boréalie. 

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Le marais

Le marais

En marge de l’herbier aquatique se dresse un rideau de végétation dense formé de quenouilles et autres plantes émergentes. Rires, braiments, grognements et hennissements s’entrecroisent et s’entrechoquent à travers la zizanie aquatique. Malgré leurs manifestations sonores exubérantes, la foulque, le grèbe, la marouette et le râle sont autant d’espèces d’oiseaux qui resteront sans visage pour bien des promeneurs. Camouflées dans la végétation émergente du marais, ces espèces mènent une vie autrement bien discrète.

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La prairie humide

La prairie humide

Que ce soit l’agitation imprimée aux chaumes par le vent, les volées continuelles d’oiseaux, ou les girations des rapaces, tout y est toujours en mouvement. Les paysages sauvages générés par cet habitat stimulent tous nos sens et nous ramènent à des temps immémoriaux. Les vastes étendues formées par la prairie humide inspirent à tout coup l’émerveillement.

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Le marécage arbustif

Le marécage arbustif

Durant l’hiver, cet habitat forme des étendues homogènes dont la couleur est révélatrice de l’espèce dominante : rouge, le cornouiller; gris, le saule; et noir, le myrique. Au printemps, la végétation y est en partie recouverte d’eau pendant plusieurs semaines, ce qui permet aux poissons de venir y pondre leurs oeufs. Une fois la feuillaison complétée, c’est dans le feuillage dense des arbustes du marécage arbustif que des oiseaux chanteurs comme le moucherolle des saules et la paruline jaune choisissent de construire leur nid.

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Le marécage arborescent

Le marécage arborescent

Au printemps, le fleuve en crue emmagasine temporairement son trop-plein dans ces dépressions boisées. L’habitat aquatique ainsi formé est investi par une faune variée. Au-dessus de l’eau, canards, harles et sarcelles barbotent; sous l’eau, les barbottes semblent canarder la litière dans le but d’y débusquer des invertébrés. Les marécages arborescents sont au fleuve Saint-Laurent ce que les bayous sont au Mississippi.

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La prairie agricole

La prairie agricole

En mai et juin, une dense canopée sonore recouvre momentanément cet habitat. Le principal responsable de ce brouhaha est un oiseau dont le chant rappelle le babillage électronique du robot R2D2. Virtuose des airs vêtu d’un « tuxedo » à l’envers, le goglu entonne un hymne complexe et caractéristique d’un été à la campagne. Alors que les boutons d’or, le laiteron et les pissenlits tapissent les champs, sa nuque jaune chamois lui confère l’allure d’une fleur lorsque perché parmi la végétation herbacée de la prairie agricole.

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